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Entre Déception et nostalgie, Richard Morse se confie

PORT-AU-PRINCE.— Après ses interventions sur les réseaux pour exprimer sa stupéfaction d’apprendre l’incendie de l’hôtel Oloffson, Richard Morse s’est ouvert à l’émission Panel Magik, mercredi, partageant son refus de voir Haïti s’effondrer d’elle-même.

Alors que des réactions pleuvent d’un peu partout, pour condamner non pas l’acte incendiaire, mais le départ en fumée d’une carte postale, à la fois mythique et mystique, témoin de la profondeur de la culture locale, Richard Morse semble plus touché par ce cheminement lugubre de l’Haïti de RAM à celle de Viv Ansanm, aujourd’hui.

Au micro du journaliste Roberson Alphonse, Morse s’est livré sans détour. «Cela me ronge de voir plus de soucis pour l’hôtel que pour la situation du pays», a-t-il affirmé constatant que l’incendie d’Oloffson attire plus de regards sur le sort d’Haiti.

*Lieu emblématique ou catalyseur d’énergie à la croisée des chemins*

«Ma mère m’a amené sur les lieux pour la première fois en 1982, pour me reconnecter avec mes racines ancestrales», s’est remémoré Richard Morse se rappelant qu’il était arrivé en Haïti en quête de spiritualité dans le vodou, sans vraiment savoir ce que c’était.

«Je poursuivais un rite, je me cherchais. Et Haïti, à travers l’Oloffson, m’a ouvert les yeux sur la réalité du spirituel. J’ai évolué et je suis devenu complet. J’ai compris que le rite que je cherchais avait sa musique, sa danse, ses propres mots, son décor et tout».

Ce vestige aux frissons familiers planté à la croisée des sept rues, était une source d’énergie naturelle et profonde, que Richard Morse dit avoir suivi. Il affirme qu’il s’en est servi pour rassembler ceux qui, ailleurs, n’étaient point semblables. A Oloffson il n’y avait pas de classe ni de couleur, il y avait une dimension plus élevée.

*Un témoin d’un pan de l’histoire et des arts parti en fumée*

L’hôtel Oloffson représente un héritage familial qui remonte à l’ancien président Tiresias Simon Sam. «Mon grand frère Jean Max Sam a bâti cet hôtel», indiqué Morse, précisant que pour lui l’hôtel représentait plus qu’un bijou de famille.

«Un bien ce n’est ce qu’on possède, c’est ce qu’on en fait pour rester attacher à sa culture, ses racines et le monde tout autour», a-t-il renchéri. Oloffson représentait tout cet attachement pour lui.

C’était un carrefour où se croisent des touristes, des peintres, des sambas, et tout ce qui écrivait cette page d’expérience de plus de 40 ans de ma vie, à lâché Morse.

*L’envie de tout recommencer*

Le dernier passage de Richard Morse en Haïti remonte à janvier 2025, où il marchait à pied de Canapé-vert à Carrefour-Feuilles, lieu nostalgique de mélange culturel et culinaire aux goûts d’Haïti.

Dans son combat intérieur entre profonde déception et nostalgie, Morse nourrit encore l’envie de revenir sur ses pas, dans une Haïti décousue ravagée par la violence acharnée des gangs et de lutte fratricide.

Sûrement, ce ne sont pas les murs de l’Oloffson qui lui manquent mais la vie qui s’y coulait; les moments inoubliables passés dans la jubilation sur les scènes de RAM, les tambours des jeudis soir, les camps d’été artistiques où sa fille ainée apprenait à danser avec des enfants et des jeunes de tout horizon. Tant de souvenirs éternels !

Jean Mapou

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