Dans une note publiée le 27 mars 2025, Debout Contre la Corruption (DCC) a exprimé sa vive opposition au référendum sur la réforme constitutionnelle prévu pour le 11 mai. Elle dénonce un processus opaque et des incohérences graves dans l’organisation du projet.
Lors de cette dernière rencontre lundi 24 mars 2025 avec le Conseil Électoral Provisoire (CEP), l’organisation Debout Contre la Corruption (DCC) a exprimé sa ferme opposition au référendum constitutionnel prévu pour le 11 mai 2025.
Loin de considérer ce processus comme légitime, DCC a dénoncé l’absence de la Conférence nationale, censée poser les bases d’une réforme constitutionnelle. Sans cette étape essentielle, l’organisation estime que toute initiative en la matière manque de fondement.
DCC a aussi critiqué l’opacité qui entoure le texte constitutionnel, qui reste inconnu à moins d’un mois du référendum. Selon l’organisation, ce manque de transparence est inacceptable, d’autant plus que le décret encadrant le référendum n’a toujours pas été adopté.
L’organisation a également souligné la multiplication de structures inutiles et la gestion opaque des fonds publics, rappelant que l’administration de Jovenel Moïse avait déjà dépensé près de 40 millions de dollars pour un projet similaire sans résultats concrets.
Enfin, DCC a fait écho aux manifestations populaires du 19 mars 2025, qui ont clairement exprimé le rejet de ce processus référendaire. L’organisation insiste sur le fait que le peuple doit être entendu et que tout projet de réforme doit respecter sa volonté.
En conclusion de la note, DCC a appelé à la suspension immédiate du référendum pour permettre un véritable débat national.
Le gouvernement clame le référendum, les élections alors que la violence s’aggrave forçant des milliers de personnes à déplacer ,même des institutions étatiques s’éloignent pour des raisons similaires.