Depuis le 14 février 2025, les gangs ont intensifié leurs actions, provoquant ainsi le déplacement forcé des membres de la population dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince.
Selon les dernières données recueillies par OIM, au moins 42 538 personnes ont été forcées de fuir leur domicile en raison de l’insécurité.
D’après les statistiques communiquées, la moitié des victimes se trouvent dans la commune de Delmas alors que 44 % sont recensés à Port-au-Prince. Ces nombreuses familles sont réfugiées dans 41 sites d’hébergement temporaire, dont neuf ont été créés en urgence pour faire face à cette crise, precise l’institution.
Face à cette situation, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et ses partenaires continuent de fournir une assistance aux déplacés internes et aux migrants expulsés.
Parallèlement, plusieurs organisations de défense de droits alertent sur l’urgence d’une réponse coordonnée pour éviter une détérioration encore plus grave des conditions de vie des populations déplacées.
Notons que les violences ont principalement affecté Delmas 19, le quartier de Codada, limitrophe de Carrefour de l’aéroport, Delmas 30, Carrefour-Feuilles, Fort National, Cargo, Métivier, Corvette et Tabarre 27.
Entre temps notre descente aux enfers se poursuit.