Après que le Conseil présidentiel de transition de la République d’Haïti ait clarifié les faits autour du voyage du Conseiller-Président Smith Augustin, c’est au tour du gouvernement dominicain d’apporter des précisions.
Dans une note de la direction générale de la migration dominicaine, le gouvernement dominicain dément les rumeurs selon lesquelles Smith Augustin avait été arrêté en territoire dominicain.
Selon le gouvernement de la République dominicaine, « Monsieur Smith est entré sur le territoire dominicain par le passage piétonnier du poste frontalier de Dajabón, à 17h30, le jeudi 31 juillet 2025, peu après la fermeture de la porte frontalière binationale ». Le protocole d’enregistrement biométrique, requis par les procédures migratoires, n’a pu être complété à ce moment. Face à cette situation, le conseiller président a été convoqué le lendemain par les autorités migratoires dominicaines afin de compléter le processus.
Toujours selon le communiqué, « Monsieur Smith s’est présenté de manière cordiale, avec sa délégation, au pont frontalier de Dajabón, à 11h12 le vendredi 1er août 2025 » pour compléter le processus d’enregistrement biométrique exigé pour son entrée sur le territoire dominicain. Une fois le processus complété, Monsieur Augustin a récupéré ses documents de voyage et a été autorisé à poursuivre son déplacement sur le territoire dominicain.
Bien que les faits aient été établis, des médias locaux en Haïti avaient affirmé, avec véhémence, que le conseiller Smith Augustin avait été arrêté en République dominicaine parce qu’il aurait traversé la frontière de façon irrégulière.
D’après une source proche du gouvernement en Haïti, il y a une volonté manifeste de ternir l’image de Smith Augustin au sein du CPT. Certains acteurs politiques seraient dérangés par l’influence croissante de M. Augustin au sein du Conseil de transition, lui qui porte le dossier de la diplomatie et des affaires étrangères au sein du collège présidentiel.
Avant la note du gouvernement dominicain, le conseil présidentiel de transition avait appelé les médias et les acteurs à la retenue et à la vérification des faits pour éviter la circulation de fausses informations.
La rédaction


