Les unes plus poétiques que les autres, les dix chansons de l’album Pa gen mizik pase peyi m forment un voyage vibrant à travers le pays. Portant les couleurs chaudes des Caraïbes, cet album de Jean Venel Casséus emmène l’auditeur de Fort-Liberté, dans le Nord-Est, jusqu’à Jérémie, dans la Grand’Anse.
C’est une traversée d’amour, à la fois charnelle, spirituelle et patriotique, qui relie les villes d’Haïti comme on relie les notes d’une même mélodie.
𝑼𝒏𝒆 𝒄𝒂𝒓𝒕𝒐𝒈𝒓𝒂𝒑𝒉𝒊𝒆 𝒅𝒖 𝒄œ𝒖𝒓
Sous la plume du poète, les villes prennent souffle et visage.
𝐅𝐨𝐫𝐭-𝐋𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭𝐞́ est un amour qui s’offre sans discrimination.
𝐋𝐞 𝐂𝐚𝐩-𝐇𝐚𝐢̈𝐭𝐢𝐞𝐧 est une source d’amour et de bonheur.
𝐏𝐨𝐫𝐭-𝐝𝐞-𝐏𝐚𝐢𝐱 est un bijou à aimer sans parenthèse ni point.
𝐋𝐞𝐬 𝐆𝐨𝐧𝐚𝐢̈𝐯𝐞𝐬 expriment la gratitude et la mémoire.
𝐇𝐢𝐧𝐜𝐡𝐞 est le battement du cœur d’un amour sincère.
𝐏𝐨𝐫𝐭-𝐚𝐮-𝐏𝐫𝐢𝐧𝐜𝐞 est la mère, le coffre fort de toutes les vérités.
𝐉𝐚𝐜𝐦𝐞𝐥 incarne la ville des belles âmes.
𝐌𝐢𝐫𝐚𝐠𝐨𝐚̂𝐧𝐞 est audience entre la mer, l’étang et le temps.
𝐋𝐞𝐬 𝐂𝐚𝐲𝐞𝐬 ont la beauté d’une sirène.
𝐉𝐞́𝐫𝐞́𝐦𝐢𝐞 est poème avant le soleil et musique avant la lune.
𝑼𝙣𝒆 𝒆𝙨𝒕𝙝𝒆́𝙩𝒊𝙦𝒖𝙚 𝙙𝒖 𝒓𝙚𝒈𝙖𝒓𝙙 𝙣𝒆𝙪𝒇
À travers ce projet, Jean Venel Casséus refuse le regard figé posé sur Haïti. Il rappelle que le pays, comme toute terre vivante, possède plusieurs angles à regarder. L’artiste s’installe à l’angle de la beauté, de la lumière et du souffle créateur. Son œuvre s’élève comme une réponse à la fatigue du jugement et au bruit de la résignation.
𝑸𝙪𝒂𝙣𝒅 𝒍𝙖 𝙥𝒐𝙚́𝒔𝙞𝒆 𝒆́𝙥𝒐𝙪𝒔𝙚 𝙡𝒂 𝒎𝙪𝒔𝙞𝒒𝙪𝒆
Pa gen mizik pase peyi m est une traversée sensible. À bord de cette Lamborghini imaginaire qu’est la poésie, l’auditeur découvre un pays qui parle à la fois au corps et à l’âme.
Jean Venel Casséus, auteur, compositeur et poète, unit la tendresse et la fierté, l’exil et la présence. Il chante Haïti pour la faire danser et pour inviter chacun à la regarder autrement — non pas à travers sa peine, mais à travers sa beauté.


