vendredi, juin 20, 2025

Creating liberating content

Gold Cup 2025 :...

Pour leur deuxième match dans cette Gold Cup 2025, les Grenadiers d’Haïti ont...

« Fête Dieu», une...

Le jeudi qui suit la fête de la Sainte Trinité, c'est-à-dire soixante jours...

CARICATURE DE LA SEMAINE...

Dessinateur : Francisco Silva

L’avant projet de constitution...

Depuis sa soumission au conseil présidentiel par le comité de pilotage de la...
AccueilPolitiqueUne organisation de...

Une organisation de défense des droits économiques et sociaux exige justice et réparation pour les victimes des exactions des gangs

L’institut national pour la défense des droits économiques, sociaux et culturels (INDDEC ) se montre indigné face aux problèmes des nombreux camps des déplacés internes dans le pays et la souffrance des victimes des exactions des bandes criminelles en général. «Ces derniers, dans leur camp d’hébergement, confrontent à des difficultés de toute sorte, telles manque de nourriture, d’eau, vêtements etc à ces difficulté s’ajoute une épidémie de gratelle qui frappe les enfants et les personnes âgées en particulier ».

Face à cette situation désastreuse, inhumaine et de misère, l’INDDESC, dans un communiqué publié le week-end écoulé, appelle à des actions immédiates et concrètes :

Création immédiate d’une commission nationale de proximité indépendante, chargée d’enquêter minutieusement sur les dégâts causés en vue de faire la lumière sur les crimes commis ainsi que les pertes; mise en place urgente d’un fond national de réparation, destiné à offrir un soutien matériel, médical psychologique aux victimes de déplacements forcés, aux survivants et leurs familles ; saisie et vente des biens, mal acquis par les groupes armés; organisations d’un procès public et équitable sous la supervision nationale et internationale afin de juger les autorités, commanditaires et complices qu’ils soient civils politiques ou économique. Ce sont entre autres, quelques unes des propositions de réponses faites par l’institution aux autorités.

L’I’DDEC rappelle que la justice et la réparation ne sont pas des faveurs , mais une obligation légale de l’Etat haïtien et des précondicontions essentielles à la paix durable, à la mémoire collective et à la reconstruction de la société.
Il note l’article 8 de la déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen, à l’article 2 du pacte international relatif aux droits civils et politiques de décembre 1966, à l’article 14 de la convention contre la torture et autres peines et traitements cruels, inhumains et dégradant du 10 décembre 1984.

Rappelons qu’au cours du mois de mai 2024, l’institut national pour la défense des droits économiques sociaux et culturels avait déjà exigé à l’Etat la création d’une commission de proximité dans l’objectif d’enquêter sur les exactions des groupes armés, de documenter les violations et de garantir justice et réparation aux victimes. Plus d’un an après, aucune suite n’a été donnée.

Gédéon Delva

Get notified whenever we post something new!

Continue reading

« Fête Dieu», une tradition qui perd presque tout son sens en Haïti

Le jeudi qui suit la fête de la Sainte Trinité, c'est-à-dire soixante jours après Pâques, où le dimanche d'après dans certains pays, l'on célèbre à travers le monde cette fête que l'appelle «fete Dieu» ou fête du Corpus Christi....

L’avant projet de constitution : une réponse aux multiples critères d’instabilité, selon l’ex PM Jean Michel Lapin

Depuis sa soumission au conseil présidentiel par le comité de pilotage de la conférence nationale de l'avant projet de la constitution, le document suscite de nombreux débats dans le milieu politique et universitaire du pays. Si pour certains ce...

L’initiative du 24 Avril conteste l’implication de la CARICOM dans la crise haïtienne

La démarche de la CARICOM de contacter les représentants de plusieurs parties prenantes de l’accord du 03 avril 2024 soulève de vives discussions au sein de la classe politique.. C'est le cas de l’Initiative du 24 avril 2025. Cette...