Lors de la 26ᵉ édition des Mardis de la Nation, tenue à la Primature, le Gouvernement a présenté l’état d’avancement de son programme d’assistance sociale. Selon les autorités, trois catégories de bénéficiaires — parents, ménages vulnérables et ouvriers — sont concernées par ces transferts monétaires.
La 26ᵉ édition des Mardis de la Nation s’est déroulée ce mardi 21 octobre 2025 à la Primature autour du thème de l’assistance sociale du Gouvernement. Selon les informations communiquées par la Primature, cette initiative s’inscrit dans le cadre du Programme d’accompagnement social mis en œuvre sous la direction du Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé.
Ayant lubre trubune à cette édition, le Directeur général du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES), M. Serge Gabriel Colin, a présenté les dernières données relatives à l’exécution du programme, qui cible trois catégories de bénéficiaires : les parents, les ménages vulnérables et les ouvriers.
Selon M. Colin, dans le cadre du soutien aux parents, plus de 50 000 bénéficiaires inscrits sur le Système d’Information de Gestion des Élèves (SIGE) du MENFP reçoivent actuellement une aide financière destinée à la rentrée scolaire. Les transferts sont effectués via MonCash et NatCash.
Toujours selon le FAES dans une note relayée par la Primature , environ 55 000 ménages vulnérables, identifiés à partir du Système d’Information du Ministère des Affaires Sociales (SIMAS), recevront chacun une allocation de 15 000 gourdes. Les versements doivent débuter le mercredi 22 octobre 2025 à travers les plateformes MonCash et NatCash.
S’agissant des ouvriers, 35 000 travailleurs bénéficieront également d’un appui financier de 15 000 gourdes, directement versé sur leurs comptes bancaires à partir du lundi 27 octobre, selon les précisions des responsables.
Ces actions, toujours d’après les autorités gouvernementales, visent à soutenir les groupes les plus vulnérables et à accompagner les familles dans la scolarisation des enfants pour l’année académique 2025–2026.
Par ailleurs, des observateurs voient des programmes de prise en charge éphémère optant plutôt pour des initiatives durables afin de lutter contre cette précarité tout en permettant aux gens d’être autonome financièrement. Et pour cela, il croit que le rétablissement de la sécurité est la clé.
La rédaction


