Depuis quelque temps,!les Haïtiens vivant en terre voisine sont dans la tourmente, suite à l’application de la politique migratoire du président dominicain Luis Abinader.
Sur les réseaux sociaux, on peut constater des agents de la migration dominicaine, brutalisé des compatriotes, certains arrivent même à perdre leur vie. Face à cette situation que subissent les Haïtiens, l’ancien premier ministre Jean Michel Lapin fait certaines recommandations pour voler au secours nos compatriotes.
Dans une note publiée le 19 mai 2025, l’ex chef de gouvernement sous l’administration de Jovenel Moïse a évoqué une liste de quatre propositions. Lapin recommande le relèvement du niveau de la représentativité diplomatique en République dominicaine ; le renforcement de la sécurité des frontières. La deuxième proposition la redynamisation des relations diplomatiques ; la redynamisation des rapports avec les groupes organisés des communautés haïtiennes en république dominicaine; comme troisième proposition la réorganisation administrative des douanes et de l’immigration dans les zones frontalières; et enfin la redynamisation des programmes d’identification des Haïtiens en République dominicaine et la création d’une commission composée de toutes les couches de la société aux fins de la redynamisation des dialogues binationaux.
L’ancien chef de gouvernement exhorte les autorités à prendre ces dispositions avec habilité, realisme et patriotisme en vue d’obtenir une forme harmonisée des relations entre les deux pays. Il préconise la consolidation de la démocratie, le développement des affaires, l’harmonisation des mouvements migratoire des deux peuples, la production commune de promotion touristique et culturel.
Pour conclure, M Lapin lance un appel à l’harmonisation et non à la division aux autorités des deux pays.
« Autorités haïtiennes et dominicaines, il est venu, enfin, le temps d’enterrer la hache de guerre et d’orienter les actions vers une une solution socio-politique réelle.
Arrêtons donc de traîner le lourd héritage colonial qui nous oppose tant dans la conduite des affaires publiques politiques, dans la gestion des questions administratives, que dans la gestion de celles de portée économique, en dépit des grandes différences sociologiques et culturelles. Il faut bien parvenir à une situation de paix commune, tout en gardant chacun ses particularités de peuple et de nation», a-t-il conclu.