VATICAN.— Le cardinal américain Robert Francis Prevost succède au pape François dont il était un proche collaborateur et prend le nom de Léon XIV. Au deuxième jour du conclave, jeudi 18 heure 10, de la fumée blanche est sortie de la cheminée de la chapelle Sixtine, annonçant l’élection du nouveau pape.
Le cardinal américain Robert Francis Prevost, est aimsi devenu le 267e souverain pontife, succédant à François.
Premier pape originaire des États-Unis, natif de Chicago dans l’Illinois, le cardinal Robert Francis Prevost a été ordonné prêtre en 1982 à l’âge de 27 ans et a obtenu un doctorat en droit canonique à l’Université pontificale Saint-Thomas-d’Aquin à Rome, après l’obtention d’une licence en mathématiques à l’Université de Villanova et une maîtrise en théologie à la Catholic Theological Union de Chicago.
Après une vingtaine d’années passées en Amérique du Sud, l’homme, aujourd’hui âgé de 69 ans, a servi pendant deux décennies au Pérou, où il est devenu évêque et citoyen naturalisé, avant de s’élever jusqu’à diriger son ordre religieux international.
Avant d’être élu au conclave, il présidait la Commission pontificale pour l’Amérique latine et la préfecture du puissant dicastère des évêques, chargé de nommer les évêques du monde entier. Rôles qu’il a obtenus en 2023, après avoir été nommé par le pape François lui-même.
Le profil d’un pape modéré, alliant de traditions et défis contemporains de l’église
Son profil modéré et accessible, ainsi que son expérience internationale, suggèrent une volonté de renforcer les liens avec les régions en croissance du catholicisme, telles que l’Afrique et l’Asie du Sud-Est. Selon le New-York Times, ses partisans le considèrent comme le « juste milieu digne ».
Le révérend Michele Falcone, 46 ans, prêtre de l’Ordre de Saint-Augustin, autrefois dirigé par le cardinal Prevost, y décrit son mentor et ami comme un « homme digne et au milieu de la route ».
Proche collaborateur de François, le pontificat de Léon XIV pourrait incarner la continuité, avec un accent sur l’inclusion des communautés marginalisées et la lutte contre la corruption au sein de l’Église. Son élection rapide est le fruit d’un consensus parmi les cardinaux, dont environ 80 % ont été nommés par François, indiquant une possible continuité dans les réformes engagées par son prédécesseur.
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