En conférence de presse ce mardi 22 juillet 2025, le parti «Rasin kan pèp la» se montre consterné par rapport aux actes de violences qui se multiplient au quotidien en Haïti. Cette structure qui croit que ces actions rentrent dans une stratégie de l’impérialisme pour détruire le pays, critique la complicité de certains acteurs du pouvoir et du secteur privé dans les actes criminels.
En effet, le dirigeant croit fermement que ce qui se passe dans le pays est l’une des stratégies de l’impérialisme pour détruire Haiti. Cette destruction concoctée est en pleine exécution en complicité des acteurs politiques et du secteur privé sur le terrain.
« Les violences qui gagnent du terrain dans les différentes zones du pays sont une stratégie de l’impérialisme pour détruire Haiti », a déclaré le porte parole du Rasin kan pèp la, le professeur Camille Chalmers. L’impérialisme utilise des hommes et/ou de femmes en Haïti qui sont au pouvoir et dans le secteur privé pour exécuter ce plan, à poursuivi l’économiste Charlmers.
Pour renchérir, l’économiste s’en prend aux récentes déclarations du président français, Emmanuel Macron qui soutenait que ce sont les Haïtiens qui détruisent Haïti. Charlmers d’un ton ferme répond au président Macron en disant « Haïti n »est pas morte, et elle ne pourra Jamais ». Il y a encore des hommes en Haïti.
Face à cette réalité, « RASIN KAN PÈP LA « lance un appel à la lucidité politique de tous pour déraciner ce plan de destruction et ceux qui le soutiennent.
« Pour détruire le plan des ennemis du pays et faire revivre Haïti, il faut chasser de la scène politique tous les complices de l’impérialisme, a entériné le secrétaire général du parti rasin kan pèp la, Marc- Arthur Fils-aimé.
L’échec des opérations des drones traduit cette complicité du gouvernement dans les actes de violences dans le pays. « C’est pourquoi dans toutes les opérations de la Task force, même un chef de gang n’a été touché », a-t-il soutenu.
Tout en rappelant aux autorités de leur devoir de donner de résultats, cette structure politique invite les paysans, ceux qui ne sont pas impliqués dans les actions criminelles à s’armer de courage pour renvoyer ces hommes et les remplacer par des citoyens honnêtes capables de donner une nouvelle direction au pays.
En Haïti, le quotidien de tous est marqué par de tristes nouvelles. Partout des morts, le sang des individus coule à flots, les habitants sont chassés chez eux à longueur de journée. Malgré des annonces des autorités, aucun résultat concret n’est remarqué. Ce mardi encore plusieurs personnes ont été tuées dans l’Artibonite parmi lesquelles des policiers.
À quand la fin de la violence en Haïti?
Gédéon Delva