À l’initiative de la cheffe du Bureau intégré des Nations unies en Haïti, Isabel Salvador, la Commission nationale de désarmement, de démantèlement et de réinsertion (CNDDR), récemment renouvelée, a tenu une réunion le 30 avril 2025 avec la Mission de soutien à la sécurité (MSS).
Port-au-Prince, 30 avril 2025 – Dans le cadre de son mandat d’accompagnement des initiatives gouvernementales de prévention et de réduction de la violence communautaire, le Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH) a tenu ce mardi, une réunion avec la CNDDR et la Mission de soutien à la sécurité (MSS).
La rencontre, organisée sous l’impulsion de la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU, Isabel Salvador, a réuni les responsables de la CNDDR – récemment renouvelée – et le commandant de la MSS, Godfrey Otunge, autour d’un objectif commun : échanger sur des stratégies de prévention de la violence.
La CNDDR, réorganisée par arrêté lors du Conseil des ministres du 21 février 2025, est désormais composée du coordonnateur Enold Florestal et des membres Guerda Prévilon, Claudy Alexis, Junior Bonheur, Illionor Louis, Michel Jean-Marie Léonidas et Abler Roudy Lalanne.
Cette troisième version de la CNDDR “ a pour mission claire de mettre en place une cellule de planification pour agir rapidement et permettre aux enfants et aux jeunes en conflit avec la loi de retrouver leur place dans la société sans discrimination”, comme a indiqué la primature lors de son installation.
Le BINUH, la CNDDR et la MSS s’accordent sur l’importance de la collaboration pour faire face aux défis sécuritaires dans le pays.
Alors que la violence se déchaîne, augmentée par la multiplication des foyers de gangs. Et de plus, ces foyers sont souvent composés à plus de 30% d’enfants. Et ces derniers sont enrôlés de force pour commettre les forfaits.
La CNDDR, bien qu’échouée à deux reprises, demeure l’un des moyens de réinsérer ceux qui ont la volonté d’endiguer la violence.


