Accusé de corruption, de manipulation judiciaire et de collusion avec des réseaux criminels, le cas de Pierre Espérance illustre l’impunité qui prévaut dans le pays.
Les allégations de corruption portées contre lui incluent, entre autres, le détournement de fonds au sein de la BMPAD et de violentes pressions sur des magistrats pour étouffer des affaires judiciaires.
Malgré des témoignages accablants, Espérance est resté protégé par des réseaux puissants. Pourquoi ? Il servait de délateur impénitent, au service des intérêts étrangers anti-nationaux, et d’instrument déstabilisateur pour les forces d’opposition politique avides de pouvoir.
La récente interdiction d’entrée en République dominicaine, le plaçant parmi d’autres figures criminelles, envoie un message fort dans la lutte internationale contre l’insécurité en Haïti.
Le monstre vit ses derniers moments de pouvoir obscur.
N’ayant plus accès à la nouvelle administration américaine, le gouvernement dominicain partage désormais avec l’État haïtien des informations le concernant afin de le traduire en justice.
Pour le bien du pays, la fin prochaine de Pierre Espérance doit symboliser un nouveau départ, où même les puissants doivent rendre des comptes.
De vraies institutions de droits humains doivent reconquérir l’espace public pour le bien de toute la nation.


