Un vent de panique a secoué la capitale haïtienne ce vendredi. Le mouvement viserait à renverser le pouvoir pour son incapacité à juguler le phénomène de l’insécurité dans la pays.
Plusieurs axes routiers stratégiques, dont Canapé-Vert, Juvénat , Pétion-Ville, Bourdon, et Delmas, ont été barricadés, paralysant ainsi la circulation. Des pneus enflammés, jets de pierres et des crépitements d’armes automatiques ont caractérisé ce mouvement de protestation.
Ces agitations spontanées surviennent deux jours après l’appel à deux journées de mobilisation lancé par le chef de brigade de Canapé-Vert, le nommé Samuel, qui a par la suite bénéficié le soutien de quelques militants politiques membres de plusieurs organisations sociopolitiques de la place apparemment connu, notamment Fòs Canapé Vert reveye.
Selon les informations recueillies auprès de quelques militants voulant garder l’anonymat, le calendrier de mobilisation lancé vise a renverser le conseil présidentiel de Transition, qui n’a rien fait pour palier à la crise politique et au phénomène de l’insécurité généralisé qui gangrène le pays.
Ayant constaté l’échec de l’équipe au pouvoir, la dynamique de mobilisation enclenchée devra également conscientiser les acteurs non-alignés, qui devraient eux mêmes dialoguer afin de parvenir à un accord politique, visant à réorienter le pouvoir vers la cour de cassation pour une nouvelle transition.
Jacques Innocent