WASHINGTON.— Dans son discours inaugural devant le Conseil permanent de l’OEA, Albert Ramdin, premier secrétaire général d’origine caribéenne, a souligné l’urgence d’agir face à l’effritement de la démocratie, de l’État de droit, et des droits de l’homme en Haïti.
«Nulle part sur le continent la démocratie, l’État de droit, la sécurité, les droits de l’homme et le développement ne sont plus menacés qu’en Haïti», a-t-il déclaré, peignant ainsi un tableau funeste sur la situation actuelle. Ces propos interviennent dans un contexte de crise humanitaire alarmante, alors Albert Ramdin a affirmé que la situation en Haïti est une priorité absolue de son mandat.
L’alarme tirée par Ramdin se situe dans le cadre d’un engagement profond à rétablir la stabilité et à renforcer les efforts internationaux en collaboration avec la CARICOM et les Nations Unies. Pour y parvenir, le nouveau secrétaire général a annoncé son intention de relancer le Groupe des amis d’Haïti, une plateforme essentielle pour coordonner le soutien international envers le pays. Ramdin insiste sur la nécessité d’une collaboration étroite et efficace, en promulguant des actions concrètes qui répondent aux besoins pressants.
Une autre préoccupation évoquée par Ramdin concerne l’échéance du mandat du Conseil présidentiel de transition, prévue pour février 2026. «Nous n’avons pas beaucoup de temps», a-t-il prévenu, soulignant la nécessité d’accélérer pour éviter une détérioration supplémentaire de la situation.
Ramdin, en succédant à Luis Almagro, augure une probable détermination à faire de son mandat une période de résultats tangibles, s’efforçant d’accélérer le soutien et l’aide aux nations frappées par des défis multiples, particulièrement Haïti.
Jean Mapou