Depuis sa soumission au conseil présidentiel par le comité de pilotage de la conférence nationale de l’avant projet de la constitution, le document suscite de nombreux débats dans le milieu politique et universitaire du pays. Si pour certains ce texte est une source d’instabilité, pour d’autres, ce projet apporte des réponses à de nombreux problèmes d’ordre structurel et de gouvernance.
Dans un texte publié cette semaine, l’ancien chef de gouvernement sous la présidence de Jovenel Moïse, Jean Michel Lapin, cet avant projet de constitution apporte des réponses aux multiples critères d’instabilité.
Pour étayer, il note:
la prise en charge de la formation préscolaire et maternelle par l’Etat et les collectivités territoriales ; la proposition de la création du leadership administratif départemental; la proposition de l’harmonisation de tous les mandats électifs à 5 ans , régularisation ainsi le cycle électoral ; la proposition pour la réélection du président de la République accordant à ce dernier le temps de mettre en valeur en application sa vision politique ou développement ; la proposition de nomination du premier ministre et des ministres ; la proposition de la responsabilisation administrative du président de la République ; la proposition du processus de décharge ; la proposition de l’indépendance de l’ULCC; la proposition de la décentralisation du budget national.
Ce sont entre autres, autant de propositions constitutionnelles, selon l’ex PM, qui pourront «ouvrir la voie à la reconstruction de l’Etat nation, sous les bases des idéaux de liberté, d’égalité et de fraternité».
Gedeon Delva