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Insécurité: Haïti, un pays livré aux gangs, une économie en chute libre et un État en faillite

Haïti, autrefois surnommé La Perle des Antilles , est aujourd’hui dirigé par des incompétents encore mieux des esclaves à talent , pris au piège d’une spirale infernale où l’insécurité domine le quotidien. En 2025, l’économie haïtienne est à genoux, étranglée( kle kou ) par la violence des gangs, la paralysie des institutions et l’incapacité des dirigeants à imposer un semblant d’ordre. Pendant que le peuple est au bord du gouffre et que les entreprises ferment, le gouvernement s’enlise dans l’inaction et les décisions absurdes, laissant le pays asphyxié, sombrant dans le chaos total.

 Pendant que les gangs règnent sur 90 % de la capitale, que l’inflation explose et que la population lutte pour sa survie, I’État s’enfonce dans I’inaction. Le samedi 1er mars encore, la police a lancé une opération à bas Delmas contre l’un des chefs de gang les plus redoutés du pays. Plusieurs individus ont été abattus, mais cette riposte ne change rien au quotidien d’un pays où la violence s’impose comme la seule autorité.

 L’économie en asphyxie totale , le commerce paralysé

Le dernier rapport sur la résilience du système bancaire haïtien, publié en février 2025, met en lumière I’ampleur de l’effondrement économique. Le PIB réel a reculé en moyenne de -0,4 % par an sur la dernière décennie, avec six années consécutives de contraction entre 2019 et 2024. Cela signifie que l’économie haïtienne est en récession depuis plus de six ans, un record dramatique qui reflète l’impact de l’instabilité politique et sécuritaire.

Pendant ce temps, les prix des produits de base explosent. L’inflation, qui avait déjà atteint des sommets en 2024, dépasse les 40 % en 2025, rendant l’alimentation et les services essentiels inaccessibles à une grande partie de la population.

Les banques, qui ont longtemps résisté aux crises, sont maintenant en difficulté. Le rapport indique que les profits nets réels du système bancaire ont chuté sur trois années consécutives (2022-2024), et que le crédit aux entreprises est en forte baisse, car les institutions financières préfèrent investir dans des actifs plus sûrs à l’étranger plutôt que de prêter dans un pays incontrôlable.

 Un climat d’affaires en état de mort clinique

Investir en Haïti en 2025 relève du suicide économique. Les zones industrielles fonctionnent au ralenti, les entreprises locales sont rackettées, et les entrepreneurs fuient le pays. Qui peut encore croire en un avenir viable quand même les douanes sont sous le contrôle des criminels ? Les importateurs doivent verser des rançons pour récupérer leurs marchandises, ce qui entraîne une flambée des prix et une raréfaction des produits sur le marché.

Les investisseurs étrangers, qui espéraient encore un redressement, ont définitivement tourné le dos à Haïti. Le secteur privé, qui représentait autrefois 90 % de l’actif total du système financier, voit son poids économique se dégrader.

Dans ce climat délétère, les rares entreprises qui restent en activité doivent payer une double taxation : celle de l’État corrompu et celle des gangs armés. Résultat ? Des fermetures en cascade, une explosion du chômage et une économie de plus en plus informelle, contrôlée par des réseaux mafieux.

 L’agriculture abandonnée : famine à l’horizon

Le secteur agricole, qui aurait pu être un moteur de relance économique,  est en voie d’extinction. Les paysans ne peuvent plus accéder à leurs terres en raison des conflits armés dans les zones rurales. Les rares récoltes sont contrôlées par des groupes armés qui exigent des rançons pour laisser passer les récoltes et sont vendues à des prix exorbitants, rendant les produits locaux inaccessibles aux plus démunis. L’insécurité alimentaire atteint des niveaux alarmants, et pourtant, aucune réponse concrète n’est apportée par l’État.

Selon le rapport, le crédit bancaire aux secteurs productifs, dont I’agriculture, est en chute libre depuis cinq ans, car les banques évitent les investissements trop risqués. En clair : les agriculteurs n’ont plus les moyens de produire, et Haïti est condamné à importer toujours plus de nourriture à des prix que la population ne peut pas payer.

Le ministère de l’Agriculture ? Silencieux. Les politiques de relance agricole ? Inexistantes. Haïti, pays autrefois autosuffisant en nourriture, est désormais totalement dépendant des importations, alors même que les devises étrangères se font de plus en plus rares et que la gourde continue de plonger dans l’abîme.

 Les investisseurs fuient, l’État quémande 

Face à cette situation chaotique, les banques haïtiennes réorientent leurs investissements. Le rapport montre que le taux de transformation des ressources en crédit est en baisse continue depuis cinq ans, car les institutions financières préfèrent sécuriser leurs fonds en les plaçant dans des actifs moins risqués, notamment à l’étranger. Qui voudrait mettre un dollar dans un pays où l’État ne contrôle même plus sa propre capitale ? 

Pendant ce temps, nos dirigeants parcourent les chancelleries, la main tendue, espérant un miracle de la Vierge Marie, comme lors du passage de Leslie Voltaire au Vatican. Ils quémandent une aide internationale qu’ils ne savent ni gérer ni utiliser efficacement.

Les projets de développement ? Bloqués par l’insécurité. Les fonds destinés aux infrastructures ? Disparus dans les poches de la corruption. L’image d’Haïti sur la scène internationale est catastrophique, non seulement à cause des gangs, mais surtout en raison de l’incompétence chronique de ceux qui sont censés diriger le pays : des pantins au pouvoirs dépourvu de sens morale et éthique.

 Une jeunesse sans avenir, une nation en décomposition

Les jeunes, qui devraient être le moteur de la relance économique, sont pris en otage par ce système pourri. Entre l’exil forcé pour ceux qui en ont les moyens et l’enrôlement dans les gangs pour ceux qui n’ont plus d’options, la fuite des cerveaux atteint un niveau critique, aggravant encore davantage la crise économique.

 Selon le rapport sur la résilience du secteur financier, la contraction économique persistante et l’insécurité ont un impact direct sur les investissements dans l’éducation. Les écoles ferment les unes après les autres, le manque de personnel qualifié s’accentue, et I’accès à une formation de qualité devient un luxe. Les réseaux sociaux remplacent les salles de classe : L’apprentissage se fait sur TikTok et YouTube, le temps libre se multiplie faute de cours réguliers, et les rares programmes de remise à niveau peinent à compenser les années perdues. Sans éducation, sans formation et sans perspectives, la jeunesse haïtienne est condamnée à un avenir sans issue, ce qui compromet irrémédiablement toute relance économique.

Pendant ce temps, nos dirigeants continuent de faire semblant, parlant de « dialogues », de « commissions » de « conseils des ministres » et de « résolutions » qui n’aboutissent à rien. La vérité, c’est que l’État haïtien a abandonné sa population. Laisser un pays entre les mains des criminels, c’est un crime en soi consentis s’accrochant à des postes sans pouvoir.  Entre promesses creuses et corruption généralisée, ils assistent passivement à la mort économique du pays.

 Haïti peut-il encore se relever ?

L’histoire nous a montré que le peuple haïtien est résilient, mais jusqu’à quand ? La sécurité est la base de toute économie prospère. Sans elle, il n’y a ni commerce, ni investissement, ni croissance. Tant que l’État ne prendra pas ses responsabilités, tant que ceux qui sont aux affaires continueront à jouer l’autruche, Haïti ne pourra que sombrer davantage.

Il est temps d’exiger des comptes. L’heure n’est plus aux discours creux, mais aux actions concrètes. Les Haïtiens méritent mieux qu’un pays pris en otage par des bandits en quête de révolution sans même comprendre le mot , et qui détruisent leurs semblables, avec des politiciens complices souvent désignés comme des petits esclaves à talent ou des politiciens impuissants qui s’enlisent dans le cercle vicieux de l’inefficacité. L’avenir du pays ne se construira pas sur des promesses, mais sur une volonté réelle de reprendre le contrôle et de restaurer l’ordre.

Haïti n’est pas condamné à l’échec. Mais encore faut-il des dirigeants capables de se lever et de dire : ça suffit !

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