WASHINGTON.— Le département d’États américain a annoncé, le 30 mai, la nomination d’un nouveau chargé d’affaires à leur ambassade en Haïti. L’ambassadeur Henry Wooster a été désigné pour succéder à Dennis B. Hankins à Port-au-Prince.
C’est Marco Rubio, le secrétaire d’État américain, qui a officiellement annoncé cette nomination via un message sur le réseau social X. «J’ai le plaisir d’annoncer que l’Ambassadeur Henry Wooster assumera le rôle de Chargé d’Affaires à l’ambassade des États-Unis en Haïti», a-a-t-il écrit, mettant en avant les compétences et l’expertise d’Henry Wooster.
«L’Ambassadeur Wooster a fait ses preuves en matière de cohésion et de recherche de solutions créatives, compte tenu de son expérience à Washington et de son leadership à l’étranger, je suis convaincu qu’il est la personne idéale pour diriger cette mission à un moment crucial», a-t-il déclaré.
Selon nos recherches, Henry Wooster a un CV bien garni qui fait de lui un diplomate chevronné, ayant acquis une vaste expérience dans les relations internationales, tant sur les fronts bilatéraux que multilatéraux. Son parcours professionnel l’a conduit à occuper plusieurs postes stratégiques au sein du Département d’État américain, où il a su démontrer ses compétences en matière de négociation et de gestion de crises.
Son arrivée en Haïti coïncide avec les efforts déployés par les États-Unis, en collaboration avec les autorités haïtiennes et les pays de la région, pour résoudre la crise sécuritaire qui affecte le pays. Ce contexte complexe, empreint d’instabilités politiques et sociales, rend cette nomination d’autant plus significative pour l’avenir des relations diplomatiques entre Haïti et les États-Unis.
Cette nomination intervient également dans un contexte délicat, marqué par une crise multidimensionnelle qui continue de préoccuper la communauté internationale et les pays voisins. Les observateurs internationaux attendent désormais de voir comment son expérience et son leadership influenceront la dynamique des relations entre les deux nations dans cette période critique.
Jean Mapou