mercredi, juin 25, 2025

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Entre recadrage et replâtrage, le CPT est pris dans son propre piège

Le CPT, qui est censé incarner un pouvoir collégial solidaire et harmonieux, est aujourd’hui face à lui-même, constatant son échec à répondre à ses missions fondamentales. Devant ce constat alarmant la plupart des acteurs nationaux ont exigé un changement de paradigme.

PORT-AU-PRINCE.— Le Conseil Présidentiel chargé de la gestion de la transition politique en Haïti, conçu comme un levier du processus de stabilisation, se trouve lui-même dans l’impasse. Un théâtre de scandales sans fin, allant de soupçons de corruption dans le cadre de l’affaire de la BNC aux dénonciations de complot de coup d’état, en passant par de multiples scènes de division sur des sujets assez banales.

A quelques mois de la fin de son mandat, le collège gestionnaire de la transition n’a ni restauré la sécurité dans les quartiers, ni protégé les vies et les biens de la population haïtienne, ni rétabli l’ordre institutionnel, ni mis en place le mécanisme nécessaire pour engager la réforme constitutionnelle et institutionnelle à travers un processus électoral viable.

Un pouvoir en déficit total de légitimité

Depuis sa formation le 12 avril 2024, le Conseil Présidentiel de Transition est miné par des conflits internes d’intérêts, ralentissant ainsi la marche vers les objectifs fixés dans l’accord du 3 avril. Loin d’incarner une solution, le CPT est devenu un facteur d’instabilité politique supplémentaire. Il est décrié de toutes parts pour des faits de corruption présumée, de prédation et d’indifférence à la souffrance du peuple haïtien.

Créé par un accord jamais promulgué, sans avoir mis en place une instance de contrôle, le CPT n’a pas de légitimité même fonctionnelle à partir d’un minimum de satisfaction et de crédit parmi la population haïtienne.

Submergé par des crises de toutes parts et ne parlant pas en lui-même l’expression de la souveraineté populaire, le pouvoir en place a engendré les fondements politiques et légales de sa dissolution. Des désaccords pour la nomination des directeurs généraux et des indifférences à la misère du peuple l’ont de surcroît délégitimé le pouvoir.

Recadrage ou replâtrage, quel est le meilleur scénario pour atteindre les objectifs visés

Plusieurs acteurs non alignés ont déjà pris acte de l’échec du CPT, se révélant incapable et inapte à la situation actuelle. Il en est de même pour des instances internationales telles que l’OEA et les Nations-Unies. D’ailleurs les démarches de la CARICOM en vue relancer le dialogue entre les acteurs politiques mettent en lumière cette réalité.

Devant une telle situation, il faut aussi considérer la participation active de plusieurs organisations politiques et du secteur privé des affaires dans la mise en place de ce collège présidentiel. Ils n’auraient ni la crédibilité ni l’habilité nécessaire pour faire partie du changement.

Le peuple doit reprendre son destin en main, car de lui seul provient la légitimité de diriger le pays. Loin de toute logique partisane, la direction du pays doit être confiée à une catégorie d’hommes et de femmes respectueux des normes, sensibles aux misères de la population et capable de maintenir le cap dans un monde de plus en plus polarisé et transactionnel.

En fin, la sortie de crise passe par un équilibre entre rétablissement sécuritaire, refondation institutionnelle, relance économique et engagement citoyen. Cela nécessite une volonté politique nationale forte, appuyée par une solidarité internationale respectueuse de la souveraineté haïtienne.

Jean Mapou

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