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Comme Acra ou Bigio, Titi Sabotay incarne lui aussi le secteur privé haïtien

Par Jean Venel Casséus

En Haïti, l’expression « secteur privé » est trop souvent galvaudée, réduite à un cercle fermé d’élites économiques ou assimilée à une catégorie sociale dominée par la couleur de peau, la richesse ou l’héritage familial : Acra, Bigio, Madsen… Cette perception erronée constitue un sérieux handicap pour la construction d’un véritable tissu économique national. Comprendre ce qu’est réellement le secteur privé, au-delà des clichés, s’impose donc comme un impératif pour le développement du pays et, par conséquent, reconnaître la valeur et les mérites de figures comme Titi Sabotay.

Sur le plan théorique, le secteur privé désigne l’ensemble des acteurs économiques qui ne dépendent pas directement de l’État : entreprises, coopératives, associations productives, travailleurs indépendants, agriculteurs, commerçants et prestataires de services. Il s’agit moins d’un statut social que d’une fonction économique. La confusion tient au fait que, dans l’histoire d’Haïti, l’activité privée a longtemps été accaparée par une minorité, donnant l’illusion que « secteur privé » signifiait uniquement « grande bourgeoisie » ou « groupe de privilégiés ».

Réduire cette notion à une question de classe ou de portefeuille revient à rendre invisible l’immense majorité des acteurs économiques. Le cultivateur qui vend sa récolte au marché, l’artisan qui vit de son savoir-faire, ou encore le chauffeur de taxi qui organise son activité, appartiennent tous pleinement au secteur privé. En économie, ils relèvent de la sphère productive et contribuent au PIB au même titre que les grandes compagnies importatrices ou les institutions bancaires. Ne pas reconnaître cette réalité affaiblit la dynamique d’inclusion indispensable à toute croissance durable.

Historiquement, Haïti a fonctionné selon une économie duale : un petit noyau de grandes entreprises dominant les circuits financiers et commerciaux, et une masse de micro-entreprises souvent informelles, ignorées par les politiques publiques. Cette dichotomie a renforcé l’idée fausse que le secteur privé se résume à l’oligarchie. Pourtant, la véritable force d’une nation réside dans la diversité de ses acteurs économiques et dans leur intégration dans un cadre structuré et équitable.

Confondre sciemment le « secteur privé » avec une élite fermée, et l’imposer comme tel dans la conscience collective, entraîne des conséquences graves : absence de politiques de soutien aux petites et moyennes entreprises, marginalisation de l’économie rurale et concentration des opportunités entre les mains de quelques-uns. Cette compréhension restrictive creuse la fracture entre la base productive et les décideurs, empêchant l’émergence d’un partenariat public-privé réellement fonctionnel. Le pays en subit aujourd’hui les effets : une économie stagnante et une dépendance accrue aux importations.

Le secteur privé n’est ni une affaire de couleur, ni une question de classe, ni une simple histoire de portefeuille : c’est avant tout un moteur collectif. Toute narration contraire doit être combattue avec détermination, afin de permettre à Haïti d’adopter une vision inclusive où micro-entrepreneurs, agriculteurs, artisans et grandes entreprises coexistent dans un cadre de régulation et de soutien équitable.

New Philadelphia, 03 août 2025

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