PORT-AU-PRINCE.__ Le Premier Ministre. Alix Didier Fils-Aimé, s’est entretenu ce mardi 8 avril 2025, avec des représentants de plusieurs camps de déplacés internes. Fils-Aimé voulait s’enquérir davantage sur les conditions d’existence de PDI, et leur exprimer la solidarité de son gouvernement, a informé un communiqué de la Primature.
Cette réunion déroulée avec la participation des ministres de la Santé Publique et de la Population, des Affaires Sociales et du Travail, du délégué auprès du Premier Ministre, chargé de la Solidarité et des Affaires Humanitaires, ainsi que les directeurs généraux du Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES) et de la Direction Nationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement (DINEPA), était une occasion pour ces autorités d’affirmer leur engagement envers ces victimes de l’escalade de violences armées dans la capitale.
Les représentants des camps de déplacés internes en ont profité pour faire part des différents besoins de dizaines de milliers de gens qui ont été contraints de vivre dans des conditions infrahumaines, loin de leur foyer. Pour les déplacés, des actions humanitaires doivent être posées en urgence pour éviter une situation plus grave dans les sites.
A ce propos, le message du premier ministre est clair, «l’État ne vous abandonne pas», exhortant les membres de son équipe à assumer pleinement leurs responsabilités. Alix Didier Fils-Aimé a également lancé à la solidarité nationale. «institutions, citoyens et représentants des camps: nous devons unir nos efforts pour améliorer le quotidien des déplacés”, a-t-il insisté.
Parmi les préoccupations des déplacés, l’accès à l’eau potable, les soins pédiatriques, l’assainissement, le distribution de kits hygiéniques et le renforcement de la sécurité sont les priorités.
Mais au-delà des interventions d’urgence nécessaires, les autorités doivent œuvrer en faveur d’un retour à la normale pour permettre aux déplacés de retourner dans leur quartier respectif, occupé par les gangs. Bref, l’Etat doit récupérer les territoires perdus pour que le pays revienne à la vie avec une situation plus humaine.