Des organisations de la société civile continuent de lancer des appels aux membres du conseil présidentiel de transition. C’est le cas du collectif du 4 décembre. Dans un document rendu public ce 17 Mars et adressé au CPT, le collectif dit « Halte là».
Tout en présentant un tableau sombre de la situation du pays, le collectif croit maintenant qu’un changement de gouvernance s’impose.
Suite aux concertations et accord d’organisations fiables de la société civile, cette structure dirigée par Jean Robert Arguant s’adresse au CPT, sans fard en termes clairs. Après onze de mois de gouvernance, force nous est de constater ce qui suit: effondrement spectaculaire de l’État ; situation chaotique, déferlement hordes des bandits pourchassant une population sans défense, insécurité galopante; tueries massives; très mauvaises affectations des nos forces armées legales, destruction de centres de santé, hôpitaux, d’écoles, ‘d’universités»… a exposé Arguant qui indique que ce bilan catastrophique témoigne de l’échec du CPT.
Plus loin, le collectif du 4 décembre, face à qu’il considère, comme un débâcle, Invite les membres du CPT à prendre acte et remettre le pouvoir à un juge de cassation qui choisira un premier ministre avec une douzaine de ministères à travers une feuille de route de cinq axes : Sécurité 2) apaisement social 3) redressement des instances étatiques 4) reprise de la vie normale 5) réalisations d’élections honnêtes.
Il faut souligner ces dernières semaines, les gangs ont intensifié
leurs actions. À Delmas 30, Delmas 19 , au centre ville de port au prince et à Kenskoff, c’était le chaos total.