Suivant le calendrier scolaire publié par le ministère de l’éducation nationale, la réouverture des classes était fixée au 1er octobre pour la nouvelle année académique 2025-2026. Trois jours après, de nombreux enfants ne pouvaient pas reprendre le chemin de leurs établissements scolaires. Comme cause, la situation socioéconomique des parents.
Dans une interview accordée à notre rédaction, la coordinatrice de l’association culturelle des femmes en lutte, Costarica Louis a attiré l’attention des autorités sur la précarité des mères haïtiennes pour l’année académique 2025-2026.
Mme Louis souligne que la majorité des parents membres de l’association n’ont pas les moyens pour envoyer leurs enfants à l’école. La plupart d’entr’eux n’ont pas encore retiré le carnet de l’année dernière dans les directions d’école voire acheter des fournitures scolaires pour le retour de leurs enfants en salle de classe.
« Ceux qui sont dans les camps de déplacés sont dépourvus de tout. Comme femmes nous sollicitons des supports tous les jours; malheureusement nous sommes pas en mesure de les aider ».
En ce sens, considérant que l’éducation est un droit, l’ACFEL exige des autorités un accompagnement en faveur de ces parents en particulier les femmes pour qu’ils puissent en mesure d’envoyer les enfants à l’école.
« Nous demandons de l’aide en faveur de ces nombreuses femmes en difficulté économique », a déclaré Mme Louis tout indexant le premier ministre Alix Didier Fils Aimé et le président du conseil présidentiel de transition Laurent Saint Syr.
Elle encourage qu’une commission interministérielle soit mise sur pied afin de mieux coordonner les actions du gouvernement.
Gedeon Delva


