À travers une note publiée le Vendredi 31 octobre 2025, l’association culturelle des femmes en lutte lance une mise en garde à toute autorité locale ou nationale désirant faire de la politique avec les aides destinées aux victimes de l’ouragan Mélissa. «L’heure n’est pas à la politique», peut-on lire dans la note de l’organisation.
Contactée par notre rédaction suite à la publication de la note, la coordinatrice de cette structure Costarica Louis rappelle que de nombreux cas dans le passé où les principales victimes ne sont jamais touchées par les aides. Elle a pris l’exemple du cyclone Mathieu dans le sud, le tremblement de terre de 2021, entre autres. « Dans la majorité des cas, les supports destinés aux familles sont détournés». Ce qui plonge indéfiniment les victimes dans la précarité.
« L’heure n’est pas au gaspillage ni à la politique. Elle est à la solidarité», a-t-elle lancé. Que les aides se dirigent vers ceux qui en ont besoin. Pas de particulier ».
Mme Louis en a profité pour attirer l’attention des autorités sur la situation de nombreux membres de l’organisation victimes de l’ouragan. «La plupart sont réfugiés dans des écoles, sans eau, sans nourriture. »
Tout en présentant ses sympathies aux victimes, la ACFEL demande au gouvernement et au CPT d’agir vite en faveur des sinistrés de l’ouragan. Il y a des familles qui ont tout perdu. Des têtes de bétail emportés, des Jardins détruits etc.
L’association culturelle des femmes en lutte rappelle que les paysans vivent de l’agriculture et de l’élevage. « En ce sens, le ministère de l’agriculture, des affaires sociales doivent agir », a lancé la coordinatrice.
Gedeon Delva


