Débutées tôt ce matin, ces élections ont vu le déploiement de 44 mille policiers et gendarmes pour sécuriser les centres de votes, ainsi que les électeurs.
Globalement, elles ont été déroulées dans le calme, sans aucun incident. Les Ivoiriens se sont montrés motivés et déterminés à participer à ces élections, mettant face à face cinq candidats, dont le président sortant Alassane Ouatara qui occupe cette fonction depuis la chute du régime Gbagbo.
Au coeur de la course présidentielle figurent également des acteurs clés issues de différents mouvements politiques, qui ont affiché radicalement leurs positions durant ces dernières années par rapport à la gouvernance instaurée par Ouatara et son équipe.
Figure emblématique du mouvement baptisé: Mouvement des Générations Capables MGC, Simone Ehivet, l’ex épouse de l’ancien chef d’état Laurent Gbagbo se positionne face à Jean-Louis Billon, dissident du parti PDCI.
Reconnu pour ses prises de position, le souverainiste Ahoua Don Mello et la centriste Henriette Lagou, font partie des candidats qui ont, à leur manière, sensibiliser et motiver une frange importante de l’électorat ivoirien ce samedi.
Dans la course à la présidence en Côte d’Ivoire ce samedi, les electeurs n’ont pas eu la posibilité de soutenir les deux plus remarquables personnalités de l’oposition politique Ivoirienne à savoir Thidjiane Thiam et Laurent Gbagbo, dont leur candidature ont été invalidées.
La décision d’exclure ces deux potentiels candidats du scrutin, ont provoqué des échaufourés entre les manifestants et les forces de l’ordre.
Au cours des mouvements de protestation en faveur ces candidats exclus, environ 700 manifestants ont été interpellés. Le ministère Ivoirien de l’intérieur a fait savoir que 30 d’entre eux ont été condamnés à la prison ferme.
Plusieurs organisations locales et internationales, notamment des organismes de defense des droits humains ont supervisé les déroulement du scrutin.
Jacques Innocent


