Les bandes armées opérant dans le département de l’Artibonite, sont devenues de plus en plus violents, accentuant leur offensive sur des communes de la region, jamais contrôlée par les gangs.
La situation devient difficile en effet de très complexe selon les témoignages des organisations et acteurs locaux, qui ont développé toute une série de statégies durant ces dernières semaines afin d’évaluer les dégâts causés par les groupes téroristes à Liancourt et dans la commune de l’Estère.
En proie à la violence, un pourcentage considérable de familles ont du fuir leur maison en vue de se proteger. Sans aucune couverture de sécurité, sans endroit précis, des milliers de déplacés ont été dénombré dans le cadre d’une enquête de terrain menée par l’organisation OIM, qui a communiqué des chiffres associés au nombre de femmes, enfants, et familles vulnérables qui se sont éloignés loin de leur habitat durant la période allant du 14 au 17 Octobre 2025.
Les chiffres communiqués par ladite organisation font état de 9000 déplacés dans l’Artibonite depuis le lancement des dernières offensives de la coalition criminelle Viv Ansanm et alliés.
Selon l’OIM 8954 personnes ont abandonné leurs maisons dans deux communes, à savoir Liancourt et Verrettes
Le rapport en question précise que 2 080 familles déplacés se trouvent dans une situation alarmante face aux exactions des bandits armés qui sont déterminés à prendre le contrôle global de la région, depuis la mort de Wilfort Ferdinand.
Représentant environ 62%, une quantité considérable de déplacés internes originaires de Liancourt et Verettes se sont réfugiés chez des proches au niveau des sections communales les plus reculés, conclut le rapport de l’OIM.
Face à la détérioration du climat de sécurité dans le département, aucun signal jusqu’ici n’a été envoyé de manière concrète, malgré des changements ont été opérés au niveau de la direction départementale de l’instition policière.
Les citoyens vivant dans diverses communes au niveau de la région continuent de tirer la sonette d’alarme et exigent aux plus hautes autorités du pays d’adopter des mesures pouvant faciliter l’instauration d’un climat de sécurité sereine et stable.
Entre temps, les consultations se poursuivent entre les acteurs clés oeuvrant dans les organisations diverses afin de renforcer les mouvements de protestations contre le laxisme du pouvoir en place qui, selon eux, n’envisage aucun plan de redressement face à la dégradation de la situation du pays sur le plan sécuritaire.
Jacques Innocent


