Cette semaine, le conseil supérieur du pouvoir judiciaire a publié le résultat de la certification des magistrats haïtiens. 73 magistrats ont été certifiés, douze autres non-certifiés. «Cette démarche constitue une etape importante et essentiel pour la transparence, la crédibilité et le renforcement du professionnalisme au sein du système judiciaire haïtien», selon l’association des greffiers haïtiens.
Cependant, l’ANAGH attire l’attention des autorités du système judiciaire sur l’importance d’un recours équitable pour les magistrats non-certifiés.
Dans ce cadre, l’ANAGH rappelle l’importance de garantir un recours équitable pour les magistrats non qualifiés, tout en veillant à éviter tout favoritisme, satisfaction politique ou politisation de l’appareil judiciaire, a écrit l’ANAGH tout en rappelant qu’il est impératif que ces processus demeurent transparents, rigoureux et fondés sur le mérite, afin de préserver l’indépendance et la crédibilité du système judiciaire haïtien.
Plus loin, l’association nationale des greffiers d’Haïti en a profité profite pour attirer l’attention des autorités au sein du système judiciaire sur les dispositions légales relatives à la promotion des greffiers disposant d’une licence. Pour étayer, l’ANAGH utilise l’article 12 du décret du 28 Août 1995 relatif à l’organisation judiciaire stipulant: pour être juge ou juge suppléant, il est requis d’avoir exercé pendant au moins trois ans la fonction de greffier à un tribunal de paix.
L’ANAGH souligne que la promotion des greffiers à la magistrature constitue un mécanisme légal et stratégique qui valorise les compétences acquises au service de la justice et renforce la qualité, la stabilité et l’efficacité des tribunaux.
En somme, l’ANAGH appelle le CSPJ à honorer pleinement ses obligations légales, en assurant que le processus de promotion des greffiers soit conduit de manière juste, transparente et conforme au mérite.
Gedeon Delva


