Savez-vous que selon les nouveaux règlements, le vote actuel est réservé uniquement aux journalistes des 100 premières nations du classement de la FIFA du moins de juin 2025? Auquel cas, il y a beaucoup moins de chances d’avoir, par exemple, un Azerbaïdjanais ou un Albanais dans le top 5, comme ça pouvait arriver dans un passé encore récent.
Haïti pointe actuellement à la 87ème place; une position qui octoierait à un représentant de la presse sportive le droit de vote. Et, sans avoir fait des recherches, j’imagine que Haïti était déjà dans le top 100 lorsque la date du début du vote avait été actée. C’est un détail, en principe, car les journalistes haïtiens qui ont déjà eu ce privilège, se sont souvent montrés assez lucides dans leurs choix ; même si on a quelques fois regretté, dans les années antérieures, certains choix influencés par leur malaise à accepter l’hégémonie de Leo sur le football mondial.
Ceci étant dit, il devient clair que France Football veut avoir un peu plus de contrôle sur le vote. Par la même occasion, les compagnies de lobbying qui travaillent avec les clubs qui positionnent des prétendants au Ballon d’or, ont moins d’effort à effectuer pour toucher ou influencer le vote en leur faveur.
À ce sujet, le Paris-Saint-Germain a été très actif cette année, car Ousmane Dembele était bien accroché à sa rampe de lancement. Et, quand le PSG, via les Qataris, veut quelque chose, il sait ce qu’il avait à faire. Le résultat du Ballon d’or de demain ne sera pas étrange aux tractations mises en place par le PSG pour le sacre de leur précédent. À moins que … Je ne dirai pas plus. Vinicius en sait quelque chose.
Quoi qu’il en soit, le Ballon d’or est désormais incontournable dans la vie du football. Des critiques ou suspensions, il y en aura toujours. Néanmoins, les acteurs (joueurs, dirigeants, entraîneurs, journalistes) savent combien c’est important, ne serait-ce que pour le côté business. On ne peut que s’y accommoder.
Guyto Rivière
Analyste de foot et

