Dans une note publiée ce dimanche 14 septembre 2025, le mouvement Chemin Délivrance tire la sonnette d’alarme à l’approche du 7 février 2026, date marquant la fin du mandat du Conseil présidentiel de transition (CPT). L’organisation dénonce la gouvernance actuelle et plaide pour une nouvelle vision capable de sortir le pays de la crise.
Le mouvement Chemin Délivrance s’inquiète des incertitudes entourant l’avenir politique du pays à l’approche du départ annoncé du Conseil présidentiel de transition (CPT), le 7 février 2026. Dans une note adressée à la presse le dimanche 14 septembre 2025, ses responsables estiment que les cinquante derniers mois de transition ont aggravé les souffrances de la population.
Selon Chemin Délivrance, « des choix de gouvernance médiocres et sans vision » ont maintenu le peuple haïtien dans une situation socio-économique critique, révélant l’échec du CPT et « la faillite des élites haïtiennes ». Le mouvement considère que l’accord du 3 avril 2024, qui devait servir de cadre à la transition, a échoué à créer un consensus et n’a profité qu’à une minorité privilégiée de la classe politique, du secteur privé et de la société civile.
Face à ce constat, Chemin Délivrance appelle à un redressement urgent de la gouvernance. Celui-ci devrait, selon ses responsables, conduire à l’établissement d’un pouvoir exécutif fort, alliant un leadership « pragmatique et rationnel » à la Primature et une Présidence capable de rétablir la confiance.
Parmi les priorités mises de l’avant figurent :
le rétablissement de l’ordre et de l’autorité de l’État, la redynamisation des institutions publiques, la mise en place d’une commission permanente de négociation pour la paix, la réparation des victimes de l’insécurité, ainsi que la mobilisation des ressources nationales pour organiser des élections inclusives.
« Tous ensemble pour la délivrance et la renaissance », concluent les signataires de la note, l’ingénieur Robenson Blehus, secrétaire général, et le professeur Jean Elysé Celiscar, responsable des affaires politiques.
La rédaction


