Face à la crise sécuritaire qui gangrène le pays, les propositions ne cessent de se multiplier. Ce lundi 8 septembre, lors d’une conférence de presse , le parti politique Eskwad démocratique a livré sa position.
D’entre de jeu , cette structure dirigée par Paul Gerot Jean Baptiste appelle à un dialogue avec les gangs pour sortir le pays de la crise sécuritaire dans laquelle il est plongé depuis plusieurs années.
Selon le coordonnateur général du parti, dialoguer avec les gangs c’est la voie idéale à prendre pour permettre aux familles de retourner dans leurs quartiers.
«À ce stade où nous sommes, nous ne devons pas passer par quatre chemins. La solution à la crise d’insécurité doit passer par le dialogue avec les gangs», a déclaré Jean Baptiste.
Le numéro 1 du parti a pris plusieurs exemplaires où l’on avait du
discuter avec les gangs pour débloquer une situation. Le cas du kidnapping perpétré sur les Dominicains et les missionnaires étrangers. I y a environ 2 ans lors du déblocage de la route menant au Terminal Varreux bloquée, par les gangs.
Selon lui, l’Etat aurait eu gain de cause. « Rejettez toute déclaration ne favorisant pas le dialogue avec les gangs », a insisté M Jean Baptiste, tout en félicitant les membres de la coalition VIV Ansanm qui ont décidé de faire la paix au bas de Delmas.
Paul Gerot Jean Baptiste assure la population que d’ici quelques semaines les routes nationales seront débloquées pour faciliter la circulation vers les autres départements du pays.
« Patientez, les routes seront débloquées, les postes de péages éliminés, car, les chefs de bandes criminelles sont en concertation pour définir dans quelle mesure cette décision sera prise», a-t-il.
Il faut rappeler que les exactions des bandes criminelles à travers le pays a occasionné le déplacement de nombreuses familles pour se réfugier chez un proche ou dans les camps. Selon des vidéos devenues virales sur les réseaux, les bandits ont tout détruit sur leur parcours. Ils ont tué, pillé, incendié, violé etc.
N’est ce pas une injustice de faire la paix à travers des négociations avec les auteurs sans qu’ils ne soient pas sanctionnés pour leurs actes commis ? Pour les familles victimes, auront-elles, alors, des dédommagements?


