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L’ingéniosité d’un jeune burkinabè, une leçon de créativité pour la jeunesse haïtienne

OUAGADOUGOU, Burkina Faso.— À seulement 18 ans, Abdoul Rahim Simporé illustre le génie créatif d’une jeunesse qui refuse de se résigner. Fils de commerçant au grand marché de Rood Woko, à Ouagadougou, il a grandi entre l’étal paternel et les ventes ambulantes de rue. C’est dans ce quotidien marqué par la débrouillardise qu’il a découvert, seul, l’intelligence artificielle. De cette curiosité est né KUNAFONI, une solution numérique qui sécurise les transactions agricoles, renforce la confiance entre producteurs et acheteurs et promet d’augmenter les revenus paysans de 20 à 30%.

L’innovation est impressionnante, mais plus encore l’esprit qui l’anime: Abdoul Rahim a choisi de céder son projet à l’État, convaincu que son rôle n’est pas d’en tirer un profit personnel mais d’en faire un outil de souveraineté économique pour le Burkina Faso.

De Burkina Faso à Haïti: deux jeunesses, mêmes défis

L’histoire d’Abdoul Rahim dépasse les frontières de son pays. Elle résonne fortement en Haïti, où plus de 55% de la population a moins de 25 ans, mais où les jeunes restent prisonniers d’un cercle vicieux: chômage massif (près de 40% selon certaines estimations), insécurité, manque d’accès aux formations techniques et fuite des cerveaux vers l’étranger.

Au Burkina Faso comme en Haïti, la jeunesse vit dans la précarité, entre économie informelle et absence de perspective. Mais là où certains parviennent, comme Simporé, à transformer leurs limites en opportunités, beaucoup de jeunes haïtiens voient leurs talents s’éteindre dans l’indifférence, ou pire, se perdre dans la spirale de la violence.

La comparaison est frappante: au Burkina, un adolescent autodidacte conçoit une plateforme pour protéger les paysans et renforcer la souveraineté alimentaire; en Haïti, de nombreux jeunes, malgré un potentiel similaire en numérique, en agroécologie, en artisanat ou en innovation sociale, peinent à trouver un cadre pour transformer leurs idées en projets concrets.

Leçons pour Haïti

Comme le Burkina Faso, Haïti est une nation agricole. Mais elle fait face à des pertes post-récolte énormes, à la méfiance généralisée dans les circuits de distribution et à l’instabilité des marchés. Il faut ajouter aujourd’hui l’insécurité chronique qui enfonce le pays. Un projet inspiré de KUNAFONI pourrait être un levier décisif pour relancer l’économie paysanne haïtienne, protéger les producteurs et assurer une meilleure traçabilité des produits.

Surtout, l’exemple burkinabè démontre que la jeunesse, même livrée à elle-même, peut être le moteur de solutions nationales. Encore, faut-il que les autorités, les institutions et la société civile créent un cadre de confiance et d’accompagnement.

Un appel urgent à encadrer la jeunesse haïtienne

L’énergie, l’intelligence et la créativité de la jeunesse haïtienne sont réelles. Mais elles manquent cruellement d’encadrement. Les jeunes haïtiens ne devraient pas être réduits au choix tragique entre partir, s’enfermer dans la survie quotidienne ou céder à l’appel des gangs. Ils doivent pouvoir, comme Abdoul Rahim Simporé, mettre leur savoir-faire au service du pays.

Cet encadrement passe par des politiques publiques ambitieuses:
• Accès à des formations numériques et techniques accessibles à tous, même hors des grandes villes;
• Incubateurs et fonds d’innovation permettant aux jeunes de concrétiser leurs idées;
• Partenariats entre l’État, le secteur privé et la diaspora pour financer et accompagner les projets;
• Valorisation des initiatives locales qui peuvent, comme KUNAFONI, devenir des outils de souveraineté nationale.

Alternative aux armes

On dit toujours que les temps difficiles créent des hommes forts… Simporé est l’exemple d’une jeunesse qui refuse de renoncer ou de bifurquer pour atteindre la vie facile sans en apporter sa contribution substantielle. Pour changer le cours des événements, il y a toujours de meilleures options que de céder à l’appel des gangs et devenir à la fois un instrument et une proie de la violence.

L’histoire d’Abdoul Rahim Simporé rappelle une vérité simple: la richesse d’une nation, ce sont d’abord ses jeunes. Au Burkina Faso, un adolescent autodidacte en IA montre la voie. À Haïti de s’en inspirer et de libérer le potentiel immense de sa jeunesse. Car sans encadrement ni vision, ce potentiel risque de se perdre, et avec lui, l’avenir du pays.

Jean Mapou

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