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André Jonas Vladimir Paraison : un vétéran de la PNH face à l’épreuve de la direction générale

La première décision prise par Laurent St Cyr, en tant que président du Conseil national de Transition, c’est la révocation de Rameau Normil comme directeur général de la police nationale. Son remplacement par André Jonas Vladimir Paraison inaugure une nouvelle ère pour la PNH. Le Relief dessine le portrait du nouveau directeur général de la force de police d’Haiti.

La nomination, le 8 août 2025, d’André Jonas Vladimir Paraison au poste de Directeur général par intérim de la Police nationale d’Haïti (PNH) intervient dans un contexte de crise sécuritaire aiguë. Le Conseil présidentiel de transition, sous la coordination de Laurent Saint-Cyr, a écarté Rameau Normil pour confier les rênes de l’institution à ce haut gradé réputé pour sa proximité avec le terrain et son expérience opérationnelle.

Un long parcours dans les rangs de la PNH

Originaire de Jacmel, Paraison est entré à la PNH dès ses premières promotions et a occupé plusieurs postes stratégiques. Il a été commissaire responsable de la Brigade de Recherche et d’Intervention (BRI), Directeur départemental du Nord à Cap-Haïtien où il a supervisé la création d’une brigade à vélo en 2014, et coordonnateur du système de sécurité du Palais national sous la présidence de Jovenel Moïse.
Sous la présidence de Michel Martelly, il a été l’un des principaux artisans de la création de la BOID (Brigade d’Opération et d’Intervention Départementale), unité d’intervention rapide.

Plus récemment, il a pris l’initiative de mettre sur pied l’UTAG (Unité Tactique Anti-Gang), destinée à lutter plus efficacement contre les groupes armés. Dans les coulisses, le Premier ministre Didier Fils Aimé lui a aussi confié la direction d’une Task Force chargée de développer de nouvelles approches opérationnelles pour combattre les gangs.

Son parcours est également marqué par une expérience internationale : il a fréquenté l’école militaire en Équateur et au Chili, et a suivi de nombreuses formations spécialisées aux États-Unis. Sur le terrain, il a été blessé à la jambe lors d’une opération contre des gangs armés. Ce qui, dans l’opinion, a renforcé son image de commandant exposé aux mêmes dangers que ses hommes.

Polémiques et zones d’ombre

La carrière de Paraison n’a pas été exempte de controverses. En 2018, alors qu’il dirigeait la sécurité du Palais national, un mandat d’arrêt a été émis contre lui dans le cadre d’une enquête pour trafic d’armes liée à des faits présumés remontant à 2016. Cette affaire, qui l’a conduit à démissionner de son poste, a finalement été classée sans suite en mai 2019 faute de preuves suffisantes.

Pour ses détracteurs, cet épisode reste une ombre sur son parcours ; pour ses soutiens, il illustre plutôt les rivalités et luttes de pouvoir qui traversent la PNH et le milieu politique.

Une opinion publique partagée

L’arrivée de Paraison à la tête de la PNH suscite des réactions contrastées. Ses soutiens le présentent comme un professionnel aguerri, capable de “changer la peur de camp” comme il l’a affirmé lors de son discours d’investiture. Ils voient dans sa connaissance du terrain, son passé opérationnel, ses innovations tactiques (BOID, UTAG) et sa formation internationale des atouts pour reprendre l’initiative face aux gangs armés. Tandis que ses critiques craignent que ses liens passés avec certains cercles politiques ne limitent son indépendance et nuisent à l’assainissement de l’institution.

Cette nomination intervient dans un climat où la PNH est largement perçue comme impuissante à protéger la population contre l’emprise croissante des gangs armés. Ce qui alimente le scepticisme général.

Des attentes immenses et une mission à haut risque

Les défis qui attendent Paraison sont considérables. Dans un pays où de larges portions du territoire échappent au contrôle de l’État, il devra :

  • Reprendre le terrain perdu face aux gangs armés ;
  • Restaurer la confiance entre la population et la PNH ;
  • Renforcer la discipline et la formation interne ;
  • Moderniser les moyens logistiques et de renseignement ;
  • Assurer la coordination avec les partenaires internationaux dans le cadre d’un appui sécuritaire extérieur.

Dès son entrée en fonction, il a appelé à la mobilisation de tous les policiers — actifs ou retraités — ainsi qu’à la collaboration des anciens dirigeants de la PNH, des médias et de la société civile, estimant que la victoire sur l’insécurité devra être collective.

Entre espoir et défi

Pour beaucoup, André Jonas Vladimir Paraison incarne un profil rare : un homme de terrain ayant payé le prix du sang, un créateur d’unités spécialisées, et un cadre supérieur rompu aux responsabilités stratégiques. Son mandat commence sous le signe de l’urgence et d’une pression populaire intense.

La question demeure : saura-t-il convertir son expérience et sa réputation en résultats tangibles, ou sera-t-il rattrapé par les mêmes obstacles qui ont freiné ses prédécesseurs ? Dans un pays lassé par les promesses non tenues, son succès ou son échec pourrait peser lourd dans l’avenir de la sécurité nationale.

Par Gesly Sinvilier

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