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Haïti envoie 150 militaires en formation stratégique au Mexique

Dans un contexte de crise sécuritaire aiguë, 150 militaires haïtiens, dont 15 femmes, ont quitté le pays ce jeudi 24 juillet 2025 à destination du Mexique, où ils suivront une formation de trois mois. Cette initiative s’inscrit dans un vaste plan de reconstruction des Forces Armées d’Haïti.

Port-au-Prince, 24 juillet 2025 –
Alors que l’insécurité continue de ravager plusieurs zones du pays, notamment dans la région métropolitaine de Port-au-Prince et dans l’Artibonite, le gouvernement haïtien accélère sa stratégie de redressement militaire. Ce jeudi en après-midi, 150 recrues des Forces Armées d’Haïti (FAD’H), dont 15 femmes, ont été officiellement envoyées au Mexique pour suivre une formation militaire stratégique de trois mois.

Le Premier ministre Didier Fils-Aimé, accompagné du président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), Fritz Alphonse Jean, du ministre de la Défense Jean-Michel Moïse et d’autres hauts cadres de l’État, a pris part à la cérémonie de départ organisée à l’aéroport international Toussaint Louverture.

Dans un contexte marqué par la montée en puissance des gangs armés, des attaques fréquentes contre les forces de l’ordre, et des déplacements massifs de populations, ce départ symbolise une étape majeure dans les efforts de relance et de réorganisation des FAD’H.

Un geste fort dans un moment critique

« Ce départ marque un jalon historique dans la reconstruction de nos forces de défense », a déclaré le Premier ministre, rappelant que cette initiative s’inscrit dans une feuille de route plus large : renforcer les capacités institutionnelles, rétablir la sécurité publique, organiser des élections crédibles, et réaffirmer la souveraineté nationale.

Le programme de coopération militaire avec le Mexique prévoit la formation de 700 soldats haïtiens. Il témoigne, selon la Primature, de la solidité des relations diplomatiques entre les deux pays. L’émissaire mexicain Carlos Imanol Reyes, présent à la cérémonie, a réitéré l’engagement du gouvernement mexicain à accompagner Haïti dans ses efforts de stabilisation.

Un pays fragilisé, des institutions sous pression

Ces derniers mois, la Police nationale d’Haïti (PNH), seule force active sur le terrain, est largement dépassée par l’ampleur des violences armées. Malgré quelques opérations coordonnées récemment saluées, comme celle menée à Kenscoff, les gangs armés continuent de semer la terreur dans plusieurs communes, attaquant même des commissariats et des convois sécurisés.

Le retour progressif des Forces Armées d’Haïti, dissoutes en 1995 puis relancées timidement en 2017, est perçu comme un levier indispensable pour appuyer la PNH et rétablir l’autorité de l’État sur tout le territoire. Cette formation au Mexique intervient donc dans un moment critique, où la population, prise entre violence et précarité, attend des réponses concrètes.

Une réforme qui se veut durable

Pour les autorités de transition, ce programme de formation incarne l’action d’un État responsable et tourné vers l’avenir. Il vise non seulement à doter le pays de forces de défense professionnelles, mais aussi à reconstruire la confiance entre les institutions et la population.

« Ensemble, nous bâtissons une Haïti en paix, forte de ses valeurs et fidèle à sa vocation républicaine », a déclaré le Premier ministre, soulignant l’importance de l’unité nationale et du soutien du Conseil Présidentiel dans cette phase décisive.

Le processus de réforme sécuritaire est désormais lancé. Et pour beaucoup, il représente une étincelle d’espoir dans une Haïti qui cherche, encore et toujours, à se relever.

La rédaction

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