Dans un message sobre et laconique, mais chargé de sens, “Ti pa, Ti pa…”, Joverlein Moïse réagit à l’arrestation de Réginald Boulos aux États-Unis, un des noms mentionnés dans l’assassinat de son père, le défunt président Jovenel Moïse.
Ce court message, publié sur son compte instagram exprime une foi silencieuse dans le processus de justice, aussi lent soit-il.
La portée symbolique de ses mots traduirait à la fois la douleur, la patience et la détermination d’un fils dans un pays ravagé par l’impunité. Bien que l’arrestation de Boulos ne soit pas une condamnation, elle envoie un signal : les choses avancent, pas à pas, lentement mais sûrement.
Boulos en collaboration avec le FBI?
Accusé de crimes graves par la justice américaine, l’homme d’affaires haïtien Pierre Réginald Boulos se retrouve au cœur d’un véritable cyclone politico-judiciaire.
Selon les autorités fédérales, il serait impliqué dans l’assassinat du président Jovenel Moïse, le blanchiment d’argent, la corruption systémique, l’association de malfaiteurs et le financement de gangs armés en Haïti. Boulos aurait commencé à collaborer avec le FBI.
Transféré pour sa sécurité depuis le centre de détention surnommé « Alligator Alcatraz », il aurait fourni aux enquêteurs des informations explosives susceptibles de faire tomber d’autres figures influentes du paysage haïtien.
Il aurait confié à son entourage : « Pral gen Kouri », une phrase lourde de menaces pour l’élite haïtienne, qui craint désormais les révélations d’un ancien allié devenu témoin-clé.
Sources diverses