À un mois du début des examens officiels, le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP) se veut rassurant. Lors d’une conférence de presse tenue le mardi 27 mai à l’Inspection générale de l’Éducation nationale à Musseau, les autorités ont fait le point sur les étapes déjà franchies et celles à venir dans l’organisation des épreuves pour l’année académique 2024-2025.
Le MENFP a confirmé que plus de 325 000 candidats sont attendus cette année pour les examens officiels. Parmi eux, 201 475 élèves participeront aux épreuves de la 9e année fondamentale prévues du 30 juin au 3 juillet. Quant au baccalauréat, il regroupera 121 697 candidats du 14 au 17 juillet. Les examens pour les élèves des Écoles normales d’instituteurs (3 000 candidats) et ceux des centres d’éducation familiale (400 candidats) se tiendront du 30 juin au 4 juillet.
Selon Yves Roblin, Directeur général du MENFP, le processus de préparation avance de manière structurée, malgré les nombreuses perturbations ayant marqué l’année scolaire. Il a précisé que 63 % des inscriptions pour la 9e année ont déjà été validées. Il invite les responsables d’écoles et les parents à finaliser les démarches avant le 2 juin. « Passé ce délai, aucune nouvelle inscription ne sera acceptée », a-t-il averti.
Sur le plan pédagogique, les textes d’examen pour la 9e année sont prêts, tandis que ceux du bac et des écoles normales sont encore en cours de finalisation. Une collecte des contenus réellement enseignés dans les salles de classe est en cours afin d’ajuster les évaluations aux acquis réels des élèves. Cette mesure vise à tenir compte des lacunes provoquées par les interruptions de cours.
Par ailleurs, le MENFP exige que les directeurs d’établissements scolaires transmettent les listes officielles de décisions de passage. « Aucun élève ne pourra être inscrit aux examens de la 9e AF sans avoir validé la 8e AF », a rappelé Renan Michel, responsable du Bureau national des examens (Bunexe).
Enfin, pour pallier les difficultés accumulées durant l’année, des cours de compensation seront organisés avant les examens, a annoncé Kendy Nicolas, Directeur de l’enseignement fondamental. Une décision saluée par plusieurs acteurs éducatifs, qui y voient un moyen d’équilibrer les chances pour les élèves les plus affectés.