lundi, juillet 7, 2025

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Eventuelle participation des États-Unis dans une intervention militaire multinationale en Haïti

PORT-AU-PRINCE.— Alors qu’Haïti semble au bord du précipice, tous les regards se tournent à nouveau vers Washington. Beaucoup de signes indiquent que, sous l’égide de l’administration Trump, les États-Unis pourraient enfin participer à une mission militaire multinationale de soutien à la sécurité.

En effet, un article du prestigieux journal Financial Times affirme que les États-Unis envisagent sérieusement de créer une force multinationale, composée principalement de pays d’Amérique latine, spécifiquement pour intervenir en Haïti. Ce plan, soutenu par l’administration Trump, vise à remplacer la mission actuelle dirigée par le Kenya, jugée inefficace face à des gangs de plus en plus sophistiqués et lourdement armés.

Le quotidien britannique souligne qu’en plaçant cette nouvelle force sous l’égide de l’Organisation des États Américains (OEA), les États-Unis chercheraient à contourner les formalités d’un Conseil de sécurité de l’ONU souvent paralysé par les veto de la Chine et de la Russie. Cette approche novatrice pourrait changer la dynamique de l’OEA, institution à historique diplomatique plutôt que militaire.

Un conseiller latino-américain à Washington a exprimé le scepticisme de l’administration Trump concernant la pertinence actuelle de l’OEA, tout en soulignant que cette organisation devait prouver son utilité en Haïti. Les États-Unis sont prêts à garantir le financement, tandis que les pays membres de l’OEA s’engageraient à fournir les troupes nécessaires, a laissé entendre le présidentTrump.

Depuis l’assassinat du président Jovenel Moïse en 2021, Haïti a connu une spirale de violence des plus cruelles, avec plus de 85 % de Port-au-Prince sous le contrôle de gangs, selon des estimations des Nations Unies. L’administration de la transition, repliée sur quelques zones de la capitale, a de plus en plus de difficultés à exercer la moindre autorité. Bien que la mission de sécurité dirigée par le Kenya ait reçu un soutien financier américain et l’appui d’autres nations comme la Jamaïque, Guatemala, et Belize, l’arrivée de 797 policiers kényans n’a pas suffi à inverser la tendance.

Dans cette impasse, les États-Unis commencent à se tourner vers des partenaires plus aguerris. La Colombie, forte de son expérience face aux guérillas, et le Brésil, qui a dirigé une précédente mission de l’ONU en Haïti, émergent comme des piliers potentiels de cette nouvelle force. Un entretien entre l’amiral Alvin Holsey, commandant du Southern Command américain, et le ministre colombien de la Défense, Pedro Sánchez, témoigne de cette volonté de développer une stratégie multinationale.

D’autres pays, à l’instar de l’Argentine, se montrent intéressés, bien que de manière conditionnelle. Cependant, un diplomate latino-américain a rappelé que l’OEA ne dispose ni du mandat ni des ressources nécessaires pour des opérations militaires. Il est crucial que l’OEA soit intégrée à la solution plutôt qu’elle ne devienne un obstacle. Par ailleurs, les États-Unis doivent être préparés à assumer le coût politique de cette intervention, comme ils l’avaient fait en 2004.

Tout compte fait, l’administration Trump semble sur le point de prendre des mesures déterminantes pour mettre un terme à la terreur des gangs qui sévit en Haïti. Selon des sources crédibles ayant fait leurs preuves dans le passé, des décisions significatives pourraient être annoncées prochainement, offrant un espoir tangible de libération pour le peuple haïtien.

Jean Mapou

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