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Retour sur la visite du premier ministre Alix Didier Fils-Aimé dans le Sud. Ses différentes rencontres

Par Jean Mapou

CAYES, Haïti.— Arrivée dans la ville mercredi 7 mai, la délégation officielle, conduite par le premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, s’est entretenue avec plusieurs instances, groupes organisés et personnalités importantes. Ces différentes rencontres sont inscrites dans le cadre d’une volonté du chef du gouvernement de jeter les bases d’une gouvernance locale stable et participative dans la perspective d’une sortie de crise du pays, a laissé entendre l’office de communication de la primature à travers plusieurs communiqués.

Dans environ 24 heures, Fils-Aimé a eu près de six séances de consultations et de travail avec plusieurs groupes d’intérêts dans la péninsule du Sud. Des membres des collectivités à ceux de la société civile, la délégation a abordé des sujets tels que: la sécurité, les élections, l’économie, le commerce, l’éducation et l’enseignement supérieur.

La sécurité, une priorité régionale dans les préparatifs du référendum et des élections

Cette visite a été l’occasion pour le Premier ministre d’activer des Cellules de Sécurité Municipales (CSM), lors d’une cérémonie officielle avec les mairies. Une initiative visant à aplanir le terrain pour la tenue du référendum constitutionnel et des élections, a expliqué l’instance de communication de la Primature.

En ce sens, des consultations ont eu lieu avec des représentants des associations d’élus locaux (CASECS et ASECS), informe un communiqué, insistant sur l’implication des responsables dans le succès de ce processus démocratique.

«Cette rencontre s’inscrit dans une démarche de concertation visant à mobiliser les structures locales autour de l’impératif démocratique (Élections)», a écrit la Primature, rappelant le rôle crucial des CASEC dans la sensibilisation, la préparation logistique et la légitimation des prochaines consultations populaires.

Des perspectives économiques et universitaires

Selon les comptes-rendus de son bureau de Communication, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, a tenu une importante réunion de travail avec le rectorat de l’université publique du sud, pour d’aborder plusieurs sujets clés relatifs à l’éducation supérieure en région, la sécurité autour des campus, et le rôle stratégique des universités dans la reconstruction nationale.

Le Gouvernement reste convaincu que les universités publiques régionales sont des piliers essentiels du progrès social et économique, et qu’elles doivent être pleinement associées aux grandes décisions de la Transition, pouvait-on lire.

Des rencontres stratégiques ont été organisées avec les Chambres de Commerce, pour aborder les défis majeurs auxquels fait face la région: la vulnérabilité des infrastructures économiques, l’exode des forces productives, et la nécessité d’une relance coordonnée et inclusive.

«Le développement économique et la stabilité démocratique sont indissociables», a déclaré Fils-Aimé soulignant l’importance de la mise sur pied des institutions légitimes en vue de la croissance durable.

Les représentants des Chambres de Commerce ont exprimé leur volonté de contribuer activement à la dynamique nationale, tout en appelant à des mesures urgentes pour renforcer la sécurité, protéger les investissements locaux et accompagner les entreprises du Sud dans la reprise de leurs activités, a rapporté la direction de communication.

Durant son passage, Alix Didier Fils-Aimé a visité FRAGER, fleuron de l’industrie haïtienne des huiles essentielles, entreprise emblématique spécialisée dans la production et l’exportation d’huile essentielle de vétiver depuis plus de soixante ans.

Dans un contexte national marqué par l’insécurité et la crise profonde que traverse la région métropolitaine de Port-au-Prince, cette visite se veut un message fort, apportant de l’espoir pour des femmes et des hommes, des entrepreneurs et des investisseurs, qui continuent de croire en Haïti.

A rappeler que bien avant le Premier ministre Fils-Aimé, d’autres autorités de l’État avaient fait des séances de travail, tenu des consultations et élaboré des documents rhétoriques sur ce que devrait-être le développement d’Haïti, mais on en est encore là à se demander si demain sera. Prendre un engagement politique est une chose, le respecter en est toute une autre.

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