Carte rouge pour les directeurs généraux de la Police nationale d’Haïti. Cette institution, un maillon de la chaîne de la sécurité nationale, l’un des derniers remparts contre l’insécurité, a perdu le contrôle de 33 infrastructures policières. Une situation qui illustre parfaitement l’incapacité des autorités concernées face à la crise actuelle.
Postes de police détruits, abandonnés, livrés aux gangs : ce graphique dresse le triste bilan de trois directeurs généraux au cours de la même période de transition, incarnant tous trois des échecs successifs. Cette liste est déjà trop longue. Le silence est assourdissant.
Et que dire de l’actuel directeur général ? Lui qui a déjà occupé ce poste a été renvoyé pour manque de résultats. De retour depuis tantôt un an, il a « brillamment » perdu le contrôle d’une dizaine d’infrastructures — un record de passivité qui semble presque assumé, tant son absence de réactions frôle l’indifférence.
Face à l’ampleur du désastre, trois questions s’imposent : Est-ce le fruit d’un plan macabre ? Est-ce le résultat d’une incapacité chronique de la part de ces directeurs généraux ? Ou bien s’agit-il d’une impuissance face aux bandes armées ?


